“Je choisirais à nouveau ce job sans hésiter.”
Kim, Accompagnatrice de train au sein de la SNCB
“Quand j'étais enfant, je voulais devenir sage-femme. Dans l'enseignement secondaire, j'ai donc choisi l'orientation ‘Sciences de la santé et du bien-être’. Mais pendant mon bachelier, lors du premier stage comme sage-femme, j'ai compris que ce travail n'était pas pour moi. J'ai alors décidé de m'adresser au supermarché où j'avais toujours travaillé en tant qu'étudiante. J'y ai été engagée comme caissière.”
J'ai trouvé l'amour grâce au train
“Ma tante travaillait à l'époque comme accompagnatrice de train à Ostende et m'a encouragée à postuler pour ce job. Cependant, j'ai échoué au test de langue française. Entre-temps, j'étais convaincue que je voulais vraiment faire le métier d'accompagnatrice de train et j'ai persévéré. J'ai rafraîchi mon français et à la 2ème tentative, j'ai réussi ! Avec ce que je sais maintenant, je ferais le même choix, et même beaucoup plus tôt. Après ma formation, j'ai pu commencer comme accompagnatrice de train à Anvers. Les journées étaient très longues pour moi en raison des nombreux déplacements. Heureusement, je n'avais pas encore mon propre ménage à gérer à ce moment-là. Depuis lors, le recrutement se fait de plus en plus souvent localement afin d'éviter ces longs trajets. Mais le fait de commencer à Anvers m'a porté chance car j'y ai rencontré mon compagnon. Il est conducteur de train. À présent, nous vivons et travaillons à Ostende.”
Je ne suis pas une lève-tôt
“D'Ostende, le train part pour Eupen. J'aime beaucoup cette ligne : on voit beaucoup de choses, on travaille en équipe (car le train est très long) et on a beaucoup de contacts avec les voyageurs. J'aime aussi le sentiment d'être toujours en train de voyager et de pouvoir décider moi-même comment effectuer mon service. C'est parfois pénible de se lever tôt. Surtout l'hiver, quand il fait encore nuit pendant longtemps. Mais d'un autre côté, je préfère quand même les équipes du matin. Cela libère tout l'après-midi pour les activités personnelles. À Ostende, nous sommes environ 90 accompagnateurs de train. Cela permet de changer de shift en fonction des préférences. Dans les petites gares avec une équipe plus restreinte, ce n'est pas toujours possible.”
Informer les voyageurs
“Une bonne journée pour moi, c'est une journée où tout se passe comme il faut et où je suis de retour à l'heure à ma gare de départ. Mais bien entendu, en 9 ans, j'ai aussi connu des jours où tout allait mal. Je me souviens, par exemple, de ce jour où nous avons été bloqués derrière un train à l'arrêt. Nous avons dû faire demi-tour. Mon train était rempli de voyageurs parlant différentes langues. Nous avons donc dû expliquer, tant bien que mal, pourquoi le train est soudainement reparti dans l'autre sens. Mais vous voyez que les voyageurs apprécient lorsque vous faites l'effort de leur donner des explications dans leur langue. Dans de telles situations, il est important de garder la tête froide. En tant qu'accompagnateur de train, vous devez être résistant au stress, très sociable et assertif à la fois. Il faut se faire respecter, mais en restant toujours humain et en essayant d'aider chaque voyageur.”
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