« 28 ans & conduire un train de 800 tonnes »
À la SNCB, on n'est jamais trop jeune pour de grandes ambitions. Vincent (28 ans) prend lui aussi chaque jour ses responsabilités en tant que conducteur de train. « Ma mission consiste à transporter les voyageurs en toute sécurité. »
Plus il y a de diversité, mieux c'est
Avant de devenir conducteur de train, Vincent travaillait comme vendeur et employé administratif. « Je voulais quelque chose de complètement différent. Un travail que je ne ramènerais pas à la maison et qui m'offrirait plus de responsabilités et de liberté », explique-t-il. « J'ai toujours été intéressé par les trains, alors j'ai sauté le pas. Je n'avais aucune formation technique, mais on apprend tout en suivant une formation rémunérée. Cela fait maintenant un an et demi que je conduis des trains sans instructeur, et j'adore ça. Je travaille de manière très autonome. Je n'ai pas de chef qui me surveille (rires). »
« Je voulais un emploi qui m'offrirait plus de responsabilités et de liberté. »
« J'aime bien avoir des horaires variables », explique Vincent. « Que ce soit pendant la journée, tard le soir ou la nuit, tout me plaît. Seuls les horaires matinaux ne me conviennent pas vraiment. D'autres collègues préfèrent les horaires fixes. Moi, j'ai délibérément choisi cette diversité. Je fais aussi à chaque fois des trajets différents. Je pars et j'arrive toujours à Louvain, mais entre les deux, je roule vers Ostende, Hasselt, Charleroi, Anvers... Je vais partout ! »
Apporter sa pierre à l'édifice
En tant que conducteur de train, Vincent assume une grande responsabilité. « Vous conduisez une machine de 800 tonnes et de 350 mètres de long, avec de nombreux voyageurs à bord. Lorsque j'approche d'un quai bondé, je suis pleinement conscient que ma mission est de les transporter en toute sécurité. À ce moment-là, j'ai le sentiment d'apporter ma pierre à l'édifice de la société, et c'est important pour moi. »
« Je suis responsable de mon élève. Si quelque chose arrive, je dois pouvoir intervenir. »
Depuis peu, Vincent forme lui-même un nouveau conducteur de train. « En tant que mentor, j'ai des responsabilités. Si quelque chose se passe, je dois pouvoir intervenir », explique-t-il. « Ça me plaît beaucoup d'avoir un élève conducteur de train à mes côtés. Robert est aussi un passionné de trains, alors c'est sympa de voir qu'il aime les conduire. C'est un super boulot, je l'ai déjà dit hein ! »