« Chez Sécurail, nous sommes les yeux de la SNCB. »

Philippe, Premier officier de sécurité au sein de la SNCB

« Durant la première partie de ma carrière, j’ai vécu de ma passion, qui était le sport. Puis, j’ai fait une reconversion dans le gardiennage. Un jour, en allant travailler, j’ai entendu un spot publicitaire qui disait que la SNCB recherchait du personnel de sécurité. Comme j’étais agent de gardiennage dans le privé, je me suis dit que cela pouvait être un plus pour moi. J’ai donc débuté en 2007, et on peut dire que je suis l’un des premiers membres de l’équipe Sécurail. »

Trois casquettes différentes… en une heure !

« Mon rôle principal est de m’occuper en temps réel de la gestion des équipes de Bruxelles-Midi. Chaque matin, on définit les tâches du jour et les priorités. Même si, quand on arrive à 6h00, on ne sait pas forcément ce qu’il va se passer à 6h15. Mais ce que j’aime, c’est justement cette diversité dans les tâches. Nous nous occupons de la canalisation et du suivi des voyageurs, nous assurons la sécurité à bord des trains, du personnel et des passagers, nous effectuons le contrôle des voyageurs et des bagages avant l’embarquement à bord des trains internationaux, … Et tout cela avec des collègues issus de deux communautés linguistiques.

En tant qu’agents de sécurité, nous appartenons à la grande famille de la SNCB, mais nous sommes aussi des agents de police judiciaire. On assure la sécurité ferroviaire, on doit parfois faire de la répression, mais on est également là pour informer et rassurer la clientèle. Et c’est vraiment du vécu : sur une heure, on peut parfois avoir trois casquettes différentes.

Sécurail aux premières lignes

« Nous sommes quelque part les yeux de la SNCB. Il y a un souci le long des voies ? Un problème en gare ? Une affaire de n’importe quel ordre ? On appelle Sécurail. S’il est possible de régler la situation, on la règle. Sinon, on remonte l’information à la centrale d’appel. À bord d’un train ou en gare, on représente la SNCB ; on doit donc renvoyer une bonne image. Malheureusement, cette image n’est pas toujours très bien perçue. J’adorerais que plein de gens s’intéressent à notre boulot car ce métier, il faut vraiment l’exercer avec conviction. La plus belle chose pour moi, c’est de pouvoir transmettre à de nouveaux collègues motivés tout le savoir que j’ai accumulé durant toutes ces années. Ce qui est bien aussi, c’est cette possibilité de bouger au sein de Sécurail : j’ai eu l’occasion de faire la première partie de ma carrière à Bruxelles, puis d’aller en région pour me rapprocher de mon domicile, puis par choix, je suis revenu à Bruxelles. »

L’objectif ? Le dialogue.

« Pour moi, l’empathie et la politesse, c’est le béaba de notre job. La meilleure arme, c’est toujours le dialogue. Bien sûr, on a aussi un rôle de répression et il arrive qu’on doive gérer des situations difficiles. Les horaires sont également assez irréguliers, au mois par mois, et il faut s’organiser à l’avance pour planifier nos congés. Mais aider quelqu’un qui a chuté, retrouver un enfant recherché par Child Focus, aider des voyageurs à sortir d’un train en panne, éviter un suicide, réanimer quelqu’un : ça, ce sont les plus belles facettes de notre métier. Il n’y a pas que des avantages, il n’y a pas que des inconvénients, mais honnêtement, je ne changerais pas de boulot. »

Envie de décrocher un job à la SNCB ? Découvrez nos emplois !