« Donner le sourire à nos conducteurs de train et voyageurs, qui peuvent arriver à l’heure et en toute sécurité à leur destination, c’est ce qui me motive depuis 30 ans. » 

Eric, dépanneur à la SNCB 

« Vous appréciez le travail au grand air et n’aimez pas la routine ? Vous êtes passionné.e par le matériel ferroviaire et avez soif d’apprendre ? Je n’ai qu’un conseil à vous donner : lisez la suite et… postulez ! 

Essuie-glace coincé, porte qui ferme mal, vitre endommagée, ampoule de phare à changer, pantographe défectueux, … et la liste est encore longue. Avaries liées aux saisons ou pannes plus courantes, nos interventions concernent toujours la sécurité et le confort de nos voyageurs. On pose le diagnostic sur pc ou tablette, afin de limiter l’immobilisation pour les réparation en atelier. On ne s’ennuie jamais et chaque jour est différent. Bien sûr, les pannes n’attendent pas le lever du soleil. Nous travaillons donc en système d’équipes 3x8 pour pouvoir être sur le pont à tout moment. 

Comment ça se passe ? Le conducteur de train inscrit les avaries rencontrées dans son livre de bord et informe le helpdesk qui tente de dépanner le train, à distance, avec l’aide du conducteur. Ça n’a pas fonctionné à distance cette fois-ci ? Le helpdesk prévient alors le répartiteur qui fera appel à nous, les dépanneurs pour que l’on se rende sur place. Un sacré travail d’équipe donc. 

Dans 90% des cas, le train vient jusqu’à moi et je peux intervenir en gare. Pour le reste, je me rends sur place, sur les voies. 

Deux lieux de travail, deux réalités 

Je travaille à la gare du Midi (et dans les gares aux alentours) et au faisceau de Forest.  

Quand on est dépanneur en gare, on doit pouvoir prendre une décision très rapide, en quelques minutes, sur l’intervention. Première option : on répare la panne sur le moment et le train repart sans souci. Deuxième possibilité : on isole le souci et le train sera sécurisé pour la suite de la journée mais devra faire un tour à l’atelier en fin de service. Dernière solution : on détecte directement qu’il ne sera pas possible de solutionner le souci rapidement et dans ce cas, en accord avec le répartiteur, le train part (ou est tracté) vers l’atelier où il sera immobilisé. 

Lorsque l’on est en faisceau, nous pouvons aller plus en profondeur sur les pannes. Ici, l’urgence de faire repartir le train directement s’applique moins puisqu’il n’est pas en pleine voie et les voyageurs ne sont pas à bord. Comme débutant, vous démarrez d’abord en faisceau, pour vous familiariser avec le matériel roulant, hors tension, et les mesures strictes de sécurité. 

Calme et sang-froid sont vos alliés 

En tant que dépanneur, je peux être confronté à un conducteur ou à un chef de bord désemparé. Mon rôle est donc de garder la tête froide et de nous sortir rapidement de la situation problématique. Une fois que le conducteur vous a donné les informations précises, vous réfléchissez à la solution. Un merci du conducteur et des voyageurs en sécurité, qui peuvent arriver à l’heure à leur destination, et me voilà en route vers la prochaine intervention.  

À bientôt comme nouveau collègue dépanneur ? 😉 » 

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