“La plupart des travaux se déroulent par phases, car le trafic ferroviaire ne doit pas être entravé. Cela nécessite aussi des constructions temporaires auxquelles nous travaillons.”

Lieselotte & Brecht, ingénieurs en architecture à la SNCB

La SNCB s'investit pleinement dans le rafraichissement de ses gares et de leurs abords. Cette renaissance cache notamment une équipe d'ingénieurs dynamiques. Lieselotte Swinnen (36 ans) et Brecht Kerkhofs (29 ans) sont conjointement responsables des calculs de structure des bâtiments et constructions. “Contribuer à améliorer l'accessibilité de nos gares rend notre travail un peu particulier”, déclare le duo à l'unisson.

La gare est bien plus qu'un lieu de départ, de passage et d'arrivée. Elle s'impose comme la carte de visite de la ville grâce à l'utilisation croissante des transports publics, à une expérience élargie et à des rénovations importantes. Un immeuble de bureaux à proximité de la gare de Bruxelles-Midi est l'épicentre de cette vague de rénovation. Des ingénieurs, des dessinateurs et des architectes passionnés sont à la base de projets de gares remarquables, comme à Gand, Malines, Roulers et Courtrai.

Un atout : la variété

Il y a peu, les ingénieurs civils en construction Lieselotte Swinnen et Brecht Kerkhofs travaillaient sous la bannière d'Eurostation. Maintenant que le bureau a été intégré dans SNCB Stations, la division ‘(bureau d')étude’ a gagné en importance. “Notre job consiste principalement à calculer les structures afin que la stabilité réponde aux normes les plus récentes”, explique Lieselotte. Elle a maintenant plus de dix années d'expérience à son actif. “Pourtant, aucune des tâches ne semble répétitive, car nos calculs englobent de multiple aspects : du bâtiment de gare proprement dit, en passant par les cabines de signalisation et les tunnels, jusqu'aux parkings souterrains et aux parkings vélos. Dans l'ensemble, il en résulte une mobilité meilleure et durable. Et la population y est sensible, comme le prouve l'actualité.”

Un travail stimulant

Différents aspects font que le job d'ingénieur à la SNCB est très particulier. “Nos projets sont calculés pour avoir une durée de vie de cent ans. Le défi n'est donc pas mince”, poursuit Brecht. “La plupart des travaux se déroulent par phases car le trafic ferroviaire ne doit pas être entravé. Cela nécessite aussi des constructions temporaires auxquelles nous travaillons.”

Culture ouverte

Il y a un an, lorsque Brecht a commencé à travailler à Eurostation – la SNCB à présent – il s'est tout de suite senti chez lui. “Les calculs de stabilité exigent le sens des responsabilités. J'ai directement eu l'occasion de faire mes preuves, tout en pouvant compter sur mes collègues en cas de besoin. Ici, nous avons la possibilité de traiter un dossier en profondeur, ce qui propulse nos tâches à un niveau supérieur”, dit-il. Divers maillons contribuent à la rénovation d'une gare. “Dans notre bureau, il y a une culture d'ouverture”, précise Lieselotte. “Nous gérons des dessinateurs et nous nous concertons souvent avec les architectes. Sur le chantier, nous vérifions que tout se déroule comme prévu. Tout cela apporte une grande variété.”

Une ambiance de travail agréable et une rémunération attractive

Lieselotte et Brecht vantent les mérites de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée à la SNCB. “La facilité d'accès parle d'elle-même”, explique Brecht. “Par ailleurs, l'ambiance de travail agréable, les horaires flexibles et la possibilité de travailler à domicile un jour par semaine sont également des avantages importants. La rémunération correcte et les possibilités de recyclage complètent le tableau.” (Source : Jobat)

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